Fiche Miyoshi

please, stop watch my breasts
and look rather at the bottom of my eyes ∞

Tu ne ressembles à personne, toi. Non, tu es bien trop différente des autres. Premièrement, tu n’es pas japonaise. Certes, tu es née sur le sol nippon, mais tu tiens ton physique de tes parents, enfin, de ceux qui t'ont conçu.
Car il ne faut pas se le cacher. Tu es jolie. Tu le sais, et tu en joues. Tu aimes faire avancer tes longues jambes dans la rue, et arborer un regard malsain. Ton mètre soixante-quatorze attire le regard, mais il n’est pas le seul. Si l’on remonte le long de ta peau douce, on constate que le bas de tes reins est aussi bien présent, et que moulé dans n'importe quel bas, il fait frémir toutes les hormones masculines du pays. Et puis, c’est ensuite à ta taille de guêpe de faire enrager les jeunes filles. Oui, tu es parfaite, il paraît. Plus haut, ton décolleté se dévoile sous des tops de couleurs sombres. Ce n’est pas avec tes vêtements que tu veux provoquer, mais bien avec tes formes.
Tu n’es qu’une aguicheuse, finalement. Et ton sourire alléchant en est la preuve. Ce sourire peint sur des lèvres rosées et charnues. Cependant, il n’est pas le seul à séduire, ou à, terrifier ? Ton regard, évidemment. Ce jaune mielleux qui pétille au creux de tes prunelles. Cette intensité électrique, qui ressemble à tes nuits d’orages favorites, lorsque tu bats des cils. Bien sûr il s'agit là d'une légère transformation disons... Médicale. Tu portes des lentilles pour faire disparaître la simple couleur noisette qui habille ton regard. Et tu l'assumes, fièrement.
Et en parlant de transformation, tu as aussi troqué ta crinière corbeau contre une teinte bien en dessous. Un blanc aussi pur qu'un flocon de neige aux premières lueurs de l'hiver. Coloration renouvelée très souvent, peut-être même trop, mais c'est ainsi que tu es désormais.
Un petit détail, même deux, se trouver graver à jamais sur ta beau blanchâtre, à l'encre noire indélébile. Premièrement, sur ton poignet gauche, en lettre calligraphique on peut découvrir les mots « Never Forget » incrustés dans un signe infini. Et sur ton flanc droit, proche de ta poitrine, un oiseau tiré d'un livre de fiction.

Oui, tu es parfaite. On le sait.

Quoi que peut-être pas, en fait. Non, tu n'es pas parfaite. D'ailleurs, tu sais très bien que la perfection n'est qu'une simple illusion. Et que les gens qui ont cette impression là sont des ratés. Tout le monde à un défaut, tout le monde. Et celui qui pensera le contraire sera simplement bon à se faire cracher dessus. Tu as l'air parfaite en apparence, mais non. Tu ne l'es pas. Et toi, tu le sais. Car tu caches certaines choses. Des marques. Dans ton dos, par exemple. Complètement lacéré sur le dessus. Des cicatrices le peignent par touches, un peu partout. Tu es meurtrie, finalement. Mais, tu préfères raconter à tout le monde que c'est l'un des combats que tu as gagné. Alors que finalement. C'est de la torture que tu as subit.

Ce corps si splendide que tu as donné des dizaines de fois par le passé. Ce corps si splendide. Il ne sera plus aussi accessible qu'avant. Ta peau à toujours un certain mal à se faire toucher. Il parait.


Comment pourrait-on te décrire ? Disons que là aussi, tu es différente. Un truc en plus, en moins, tu ne sais pas vraiment.
Premièrement, tu n’as peur de rien. Absolument rien. Tu es prête à te jeter dans la gueule du loup sans même réfléchir aux conséquences. Tu arrives toujours à t’en sortir, de toute façon. Alors, pourquoi ressembler à une froussarde, si tu n’en es pas une ? Ton courage te sauve, et te sauvera toujours. Grâce à lui, tu peux te sortir de toutes les situations. Enfin, disons surtout que... Que c'est mieux pour toi, de n'avoir peur de rien.

Probablement est-ce aussi pour cette raison là que tu restes une éternelle solitaire. L'amitié ne fait pas vraiment partie de ton vocabulaire. Certes, quelques exceptions ont été et pourront être faites à nouveau. Un jour, sans doute. Tu te sens mieux seule, tu as cette impression d'être libre. Tu l'es, à moitié. Tu es coincée dans ce pensionnat. Mais tu arrives à faire ce qui te plait.

Si l'amitié peut encore entrer dans tes cordes, il n'en est rien pour les sentiments. L'amour, la vie de couple, de famille. Jamais. Passer ta vie avec un homme ne t'intéresse pas. Pas plus qu'avoir des enfants. Après tout, il faut avant tout vivre pour soi, et c'est bien ça qui te pousses à ce raisonnement. Oh, bien sûr, cela ne t'empêche pas de prendre du plaisir avec les hommes qui te plaisent et qui croisent ton chemin, à l'occasion. Tu le fais moins désormais, même ça, ça devient lassant.

Malgré tout cette négativité qui se dégage de toi, tu possèdes quelques qualités, dont la fidélité. Tu ne trahies pas les gens en qui tu as confiance, et qui te font confiance. Tu es prête à tout pour défendre ceux auxquels tu tiens, peu importe ce que cela pourrait te coûter. Tu es obstinée, et c'est en partie ce qui fait ta force.
A défaut de ça, tu est très rancunière. Un mauvais coup, aussi infime soit-il ne sera pas oublié. Et la malchanceuse âme qui te l'auras fait ne pourrait que le regretter. A bon entendeur.

Tu manipules le monde avec une habilité importante, et tu en es relativement fière.

Ton aversion pour la gente féminine est bien connue, et rares sont celles qui réussissent à entrer dans son estime. La jalousie dont tu fais preuve en est la première des raisons. Tu détestes voir les hommes courir après les femmes, et inversement. Lorsque tu t'attaches à l'un d'eux, mieux ne vaut ne pas se mettre sur ton passage...  

Pour le reste, mieux vaut te connaître pour le savoir. Sous ton physique de déesse, tu possèdes un caractère de garçonne. Toujours prête pour boire un verre, inconditionnelle de la cigarette mentholée. Et surtout... Imbattable dans la maîtrise des armes blanches.

to discover my... desolate life ∞

Tu es née à Shinshiro, au début du mois de décembre 94. Jusque là, rien de fort palpitant. Une mère sibérienne, un père en provenance d'un des pays de l'Europe, dont tu ne sais pas le nom exact. Rencontrés lors d'un voyage d'affaire sur les terres russes. Le reste n'a pas besoin d'être fort romancé. Un coup de foudre, certainement. Ou peut-être pas. Disons plutôt une erreur de jeunesse. Une nuit de trop. Et un enfant. Non désirée, tu finiras alors t'appeler simplement X.La peau claire, les cheveux foncés, tu as quelques traits japonais. Les yeux peut-être, légèrement en amande, mais ça s'arrête là.
Pourtant, tu apparais comme « Japonaise » aux yeux de la loi, mais tu préfères te considérer comme venant d'ailleurs. Par respect pour tes géniteurs que tu hais malgré tout.
Adoptée rapidement, c'est bel et bien une famille de nippon qui te donnera nom et prénom. Tu les considères comme tes parents, au moins, ils t'apprécient, ils t'élèvent comme l'enfant qu'ils ne pourront jamais avoir. Ça ne te déplaît pas, ou du moins, pas encore.
Tu grandis lentement, mais surement. Tu es plutôt bonne élève, plutôt bonne camarade. Une jeune fille sans histoire. Et tu grandis encore, tu prends de l'âge. Tu arrives au collège. La vie change un peu, elle devient plus difficile.

Ton père a perdu son emploi dans l'une des centrales nucléaires du pays, il se met à boire. Quelques verres au début, puis un peu trop. Ta mère elle, elle tombe enceinte. Miracle ? Ou tromperie. Mais elle préfère cacher ce point à ton père. Tu ne sais pas vraiment si l'enfant qu'elle porte sera une fille ou bien un garçon. Et à vrai dire, tu préfères ne pas le savoir.

Non, car ton père boit vraiment trop. Car il devient violent avec ta mère. Mais aussi avec toi. Rien de bien méchant, tu crois. Une claque n'a jamais tué personne. Tu souffres en silence, comme une bonne adolescente normale.

Mais un jour, c'est le coup de trop. Ta mère pour sa part a perdu le fœtus qui grandissait au creux de son ventre. Et toi, tu te retrouves avec des lacérations au milieu du dos. La raison ? Sans doute des notes trop basses, un comportement trop révoltant. Il suffit. Ce ne sont pas tes parents. Tu as dix sept-ans. Tu n'es pas majeure, mais cela n'a aucune importance. Tu préfères disparaître de leur vie.

Le vent te porte dans d'autres villes, sur d'autres chemins. Tu deviens plus hostile, plus méfiante. Tu ne fais plus confiance, ni aux hommes, ni aux femmes. La cigarette devient ta bouée de sauvetage. Il t'arrive de flirter dans les bars, de finir dans des lits, juste pour une seule nuit. Tu continues de te transformer, et d'oublier tout ce qui pourrait te rappeler que tu as un jour été une douce fleur.

Tu passes deux ans dans une sorte d'orphelinat mixte. Une époque qui ne te plait guère, mais qui t'as pourtant rendu plus forte. Et puis, encore une fois, ça ne te convient plus. L'école te manque, un peu. Voir de nouvelles têtes aussi. On te propose cette adresse. Un pensionnat. Le nom te dit quelque chose. Après tout, pourquoi pas.

dive into reality ∞

SURNOMS ● Miyo' ▬ Heavenly ▬ What you want.
COMMENT AVEZ-VOUS ATTERIT ICI ? ● Je suis une ancienne membre, ancienne admin.
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